Page:Verne - Hector Servadac, Tome 2.pdf/80

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sa surface, son volume, sa masse, sa densité, et l’intensité de la pesanteur.

— En ce qui concerne la surface et le volume, répondit le lieutenant Procope, puisque nous connaissons le diamètre de Gallia, rien n’est plus facile.

— Ai-je dit que c’était difficile ? s’écria le professeur. Ces calculs-là, je les faisais en venant au monde !

— Oh ! oh ! fit Ben-Zouf, qui ne cherchait qu’une occasion d’être désagréable au contempteur de Montmartre.

— Élève Servadac, reprit Palmyrin Rosette, après avoir un instant regardé Ben-Zouf, prenez votre plume. Puisque vous connaissez la circonférence d’un grand cercle de Gallia, dites-moi quelle est sa surface ?

— Voici, monsieur Rosette, répondit Hector Servadac, décidé à se conduire en bon élève. Nous disons deux mille trois cent vingt-trois kilomètres, circonférence de Gallia, à multiplier par le diamètre sept cent quarante.

— Oui, et dépêchez-vous ! s’écria le professeur. Cela devrait déjà être fait ! Eh bien ?

— Eh bien, répondit Hector Servadac, je trouve au produit un million sept cent dix-neuf mille vingt kilomètres carrés, ce qui représente la surface de Gallia.

— Soit une surface deux cent quatre-vingt-dix sept fois moindre que celle de la terre, qui est de cinq cent dix millions de kilomètres carrés.

— Peuh ! » fit Ben-Zouf, en allongeant les lèvres