Gallia et l’attraction de la terre. Je réitère donc ma demande : Avez-vous un peson ? »
Les auditeurs de Palmyrin Rosette s’interrogèrent du regard. Puis, Hector Servadac se retourna vers Ben-Zouf, qui connaissait à fond tout le matériel de la colonie.
« Nous n’avons ni peson, ni poids d’un kilo, » dit-il.
Le professeur marqua la déconvenue qu’il éprouvait par un vigoureux coup de pied dont il frappa le sol.
— Mais, répondit Ben-Zouf, mais je crois savoir où il y a un peson, sinon un poids.
— Où ?
— À la tartane d’Hakhabut.
— Il fallait le dire tout de suite, imbécile ! répliqua le professeur en haussant les épaules.
— Et, surtout, il faut aller le chercher ! ajouta le capitaine Servadac.
— J’y vais, dit Ben-Zouf.
— Je t’accompagne, reprit Hector Servadac, car Hakhabut pourra bien faire quelque difficulté, lorsqu’il s’agira de prêter quoi que ce soit !
— Allons tous ensemble à la tartane, dit le comte Timascheff. Nous verrons comment Isac est installé à bord de la Hansa. »
Ceci convenu, tous allaient sortir, lorsque le professeur dit :
« Comte Timascheff, est-ce que l’un de vos hommes ne pourrait pas tailler dans cette substance rocheuse