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en suivant la côte.

Ce sont les pas d’une personne qui danse !… (p. 91.)

des saules, des peupliers, des bouleaux-nains et de nombreux buissons d’arbousiers. À cette époque de la saison chaude, tous ces arbres étaient verdoyants, et ils étonnaient un peu le regard, habitué aux profils âpres et nus des paysages polaires. Le sol, au pied des collines, se tapissait d’une herbe courte, que les rennes paissaient avec avidité, et qui devait les nourrir pendant l’hiver. On le voit, le lieutenant ne pouvait que se féliciter d’avoir cherché dans le nord-ouest du continent américain le nouveau théâtre d’une exploitation.

Il a été dit également que si les animaux ne manquaient pas à ce territoire, en revanche, les hommes semblaient y faire absolument défaut. On