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XI

la journée du 19 mars


À cette halte, on pouvait estimer à deux cents kilomètres le parcours effectué moitié à pied, moitié avec le radeau. En restait-il encore autant pour atteindre l’Oubanghi ?… Non, dans l’opinion du foreloper, et cette seconde partie du voyage se ferait rapidement, à la condition que nul obstacle n’arrêtât la navigation.

On s’embarqua dès le point du jour avec le petit passager supplémentaire, dont Llanga n’avait pas voulu se séparer. Après l’avoir transporté sous le taud de feuillage, il voulut demeurer près de lui, espérant que ses yeux allaient se rouvrir.

Que ce fût un membre de la famille des