Page:Verne - Les Enfants du capitaine Grant.djvu/369

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Toutes ces armes s’agitaient dans des mains frénétiques. (Page 366.)
Toutes ces armes s’agitaient dans des mains frénétiques. (Page 366.)
Toutes ces armes s’agitaient dans des mains frénétiques. (Page 366.)

Et il montrait un grand corps noir qui, se glissant de branche en branche avec une surprenante agilité, passait d’une cime à l’autre, comme si quelque appareil membraneux l’eût soutenu dans l’air. En cet étrange pays, les singes volaient-ils donc comme certains renards auxquels la nature a donné des ailes de chauve-souris ?

Cependant, le chariot s’était arrêté, et chacun suivait des yeux l’animal qui se perdit peu à peu dans les hauteurs de l’eucalyptus. Bientôt, on le vit redescendre avec la rapidité de l’éclair, courir sur le sol avec mille contorsions et gambades, puis saisir de ses longs bras le tronc lisse d’un énorme gommier. On se demandait comment il s’élèverait sur cet