Page:Verne - Mirifiques aventures de Maître Antifer, Partie II, 1894.djvu/201

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de nouveau, et il fallut se tenir sur la défensive.

Est-ce que, décidément, ces maudits singes voulaient empêcher maître Antifer et ses compagnons de rejoindre Barroso et l’équipage au campement ?…

Soudain, un cri se fait entendre. C’est Ben-Omar qui l’a poussé… A-t-il donc été atteint par une pierre en quelque partie sensible de sa personne ?…

Non !… ce n’est point un cri de douleur qui lui est échappé… c’est un cri de surprise, — presque un cri de joie.

Tous se sont arrêtés. Le notaire, la bouche ouverte, les yeux plissés, tendait la main vers Gildas Trégomain…

« Là… là !… répète-t-il.

— Que signifie ?… demande Juhel. Est-ce que vous devenez fou, monsieur Ben-Omar ?

— Non… là… le K… le double K ! » répond le notaire d’une voix étranglée par l’émotion.

À ces mots, maître Antifer et Zambuco se reportent rapidement en arrière.

« Le K… le double K ?… s’écrient-ils.

— Oui !

— Où ?… »