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seconde patrie.

XVII

Le deuxième voyage de la Licorne. – Nouveaux passagers et officiers. – Relâche au Cap. – Le second Borupt. – Navigation contrariée. – Révolte à bord. – Huit jours à fond de cale. – Abandonnés en mer.

Si la Licorne, au lieu d’être un navire de guerre, eût été un bâtiment de commerce à destination de la Nouvelle-Suisse, elle aurait embarqué un nombre assez considérable d’émigrants. Cette île, sur laquelle l’attention publique venait d’être si vivement attirée, ne chômerait pas de colons. Les probabilités étaient même qu’ils se recruteraient principalement dans la population irlandaise que ses instincts et aussi la nécessité excitent à chercher en dehors de son pays des moyens d’existence. Là-bas, d’ailleurs, ce seraient autant d’hommes vigoureux et résolus auxquels le travail ne manquerait pas.

À bord de la Licorne, une cabine avait été