auprès de lui. Mais cette prétention hautement avouée de nous retenir éternellement prisonniers à son bord justifiait toutes nos tentatives.
Je n’avais pas revu le capitaine depuis notre visite à l’île de Santorin. Le hasard devait-il me mettre en sa présence avant notre départ ? Je le désirais et je le craignais tout à la fois. J’écoutai si je ne l’entendrais pas marcher dans sa chambre contiguë à la mienne. Aucun bruit ne parvint à mon oreille. Cette chambre devait être déserte.
Alors j’en vins à me demander si cet étrange personnage était à bord. Depuis cette nuit pendant laquelle le canot avait quitté le Nautilus pour un service mystérieux, mes idées s’étaient, en ce qui le concerne, légèrement modifiées. Je pensais, bien qu’il eût pu dire, que le capitaine