Page:Verne - Voyage au centre de la Terre.djvu/205

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Un protée de ces contrées souterraines.

cavernes inférieures du globe, sans se soucier des habitants de sa surface, sans communication avec eux ! C’est insensé, profondément insensé !

J’aime mieux admettre l’existence de quelque animal dont la structure se rapproche de la structure humaine, de quelque singe des premières époques géologiques, de quelque protopithèque, de quelque mésopithèque semblable à celui que découvrit M. Lartet dans le gîte ossifère de Sansan ! Mais celui-ci dépassait par sa taille toutes les mesures données par la paléontologie moderne ! N’importe ! Un singe, oui, un singe, si invraisemblable qu’il soit ! Mais un homme, un homme vivant, et avec lui toute une génération enfouie dans les entrailles de la terre ! Jamais !