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AVENTURES DU CAPITAINE HATTERAS

encore séparées. Loin de là. La mer restait toujours prise ; cependant des traces de phoques annonçaient les premières visites de ces amphibies, qui venaient déjà respirer à la surface de l’ice-field. Il était même évident, à de larges empreintes, à de fraîches cassures de glaçons, que plusieurs d’entre eux avaient pris terre tout récemment.

Ces animaux sont très-avides des rayons du soleil, et ils s’étendent volontiers sur les rivages pour se laisser pénétrer par sa bienfaisante chaleur.

Le docteur fit observer ces particularités à ses compagnons.

« Remarquons cette place avec soin, leur dit-il ; il est fort possible que, l’été venu, nous rencontrions ici des phoques par centaines ; ils se laissent facilement approcher dans les parages peu fréquentés des hommes, et on s’en empare aisé-