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AVENTURES DU CAPITAINE HATTERAS

ble de tenir la mer, et cependant assez légère pour pouvoir être transportée sur le traîneau.

Pendant les derniers jours de mai, la température s’éleva ; le thermomètre remonta au degré de congélation ; le printemps revint pour tout de bon, cette fois, et les hiverneurs durent quitter leurs vêtements d’hiver.

Les pluies étaient fréquentes ; la neige commença bientôt à profiter des moindres déclivités du terrain pour s’en aller en chutes et en cascades.

Hatteras ne put contenir sa satisfaction en voyant les champs de glace donner les premiers signes de dégel. La mer libre, c’était pour lui la liberté.

Si ses devanciers se trompèrent ou non sur cette grande question du bassin