Page:Vicaire - À la bonne franquette, 1892.djvu/135

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


« Jette-moi gaiment
Les fleurs de ta couche.
Je veux, sur ta bouche,
Mourir en t’aimant.

« Fais de ton esclave
Ce que tu voudras,
Je veux, en tes bras,
Mourir comme un brave. »

Et plus d’un juron
De France ou d’Espagne
Tout bas accompagne
L’amoureux ronron.

Mais la porte est close.
Chut ! chut ! pas de bruit !
Il fait encor nuit
Dans le grand lit rose.