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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/194

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l 90 TUN est-il qu’il la dépense, et bientôt il se trouve aussi misérable que lors de son arrestation ; cela n’arriverait pas si, au lieu d’une prison, ces malheureux avaient trouvé du travail convenablement rétribué. Pour avoir le droit de blâmer la mendicité et celui de punir les mendians, il faut avoir donné à tous les nécessitent la possibilité de vivre, à l’aide d’un travail quelconque ; siavant de s’être acquitté de cette tâche on se montre sévère, on s’expose à punir un hommeqai a préféré la mendicité au vol. Nous avons, il est vrai, des dépôts de mem dicite, et l’on s’étonne que les mendians ne s’empressent pas de s’y rendre. Iais ces dépôts ne sont autre chose que des prisom,6 l’on veut qu’un malheureux donne sa liberlê· le plus précieux de tous les biens, en éclmst d’un morceau de pain bis et d’une soupeà la q Iiumfort. Cela n’est ni juste, ni raisonnable le ne vois pas pourquoi on ne laisse pawll malheureux détenus dans un dépôt de mentir cité, la faculté de sortir au moins une fois pif semaine. Leur travail pourrait aussi être plus comnablement rétribué ; un ltonune qui ne MM l