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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/197

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TUN 198 des classes pauvres, les enfans du peuple reco vraient une meilleure éducation, ils connaîtraient les lois et l’histoire de leur pays, et bientôt il ne resterait pas la plus légère trace des défauts, des vices mômes, que vous reprochez à ceux qui occupent les derniers degrés de l’échelle sociale. Tant que pour secourir les pauvres on se bornera à leur envoyer une dame richement parée.et étincelante de diamans leur porter le ’ bon d’un pain de quatre livres et d’une tasse de bouillon ; Tant qu’on se bornera à emprisonner ceux qui imploreront la commisération du public, la question ne sera pas résolue. L’honorable M. de Belleyme, qui ne put faire durant sa courte administration tout le bien qu’il méditait, eut cependant le temps de fonder un établissement qui devait servir de refuge à tous les individus appartenant aux classes pauvres, et dans lequel ils devaient trouver les moyens d’empIoyer utilement leurs facultés. Les heureux effets que cet essai ne tarda pas à produire auraient dû encourager les amis de l’humanité, mais l’institution de M. de Belin. l’Z