Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/202

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198 VAN—VEL voitures publiques, ne sauraient trop se mélier de ces individus qui ne manqueront pas de venir leur faire des olïres de services à leur descente de la voiture, car il est rare qu’il n’y ait parmi eux quelques Valh·¢usi¢r.r. Les Pullmaszkrs, comme les commissionnaires dont ils ont emprunté le costume, se chargent de porter à l’hôtel les malles et bagages du voyageur qui a bien voulu les charger de ce soin. Pour se mettre à l’abri de leurs atteintes, il ne faut pas perdre de vue un seul instant celui quel’on a chargé de ses hagages, surtout au détour des rues, et s’il survient un embarras de voitures. Les V alt1·¢uszkr.r connaissent toutes les sinuosités, tous les passages de Paris, aussi ils savent disparaître comme l’éclair. Si l’on ne veut pas être volé par les Pullmsàsrs, il ne faut se servir que des commissionnaires spécialement attachés à l’administration des voitures que l’on vient de quitter, ou, ce n qui vant mieux encore, prendre un liacre.

vanage (faire un). — Faire gagner d’abord celui qu’on veut duper plus tard. Ce terme n’est employé que par les voleurs et joueurs de province.

VELO, s. m. — Postillon.