Page:Vidocq - Mémoires - Tome 2.djvu/460

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autant qu’il était en mon pouvoir, et malgré le surcroît d’occupation qui résulte pour moi de la direction d’un grand établissement industriel que je viens de former, résolu à ce que mes Mémoires soient véritablement la police dévoilée et mise à nu, je n’ai pas hésité à y reprendre en sous-œuvre tout ce qui est relatif à cette police. La nécessité d’un pareil travail a dû occasionner des retards, mais elle les justifie en même temps, et le public n’y perdra rien. Plus tôt, Vidocq, sous le coup d’une condamnation, n’eût parlé qu’avec une certaine réserve ; aujourd’hui, c’est Vidocq, citoyen libre, qui s’explique avec franchise.