Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/143

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autre que ces inessieurs ne’l’ava’ient prévu, car le dénouement nedevait nullement répon dre au titre de la pièce. Nous monuâmes tous en voi=· ture, ·et nous ordonnâmes au cocher d’arrêter au coin de la rue de Bretagne et de celle de Touà raine. Le nommé Bras, l’un des recél-eurs restait à quatre pas. Dulmisson, Commery et Lenoir ’ mirent pied à terre, emportant avec eux la par-· tie de marchandises qu’on était convenu de lui vendre. Pendant qu’ils étaient à conclure le marché, je vis, en mettant la tête à la portière, ’ qu’Annette avait parfaitement rempli mes intentions. Des inspecteurs que faperçus les uns stationnant le nez en l’air comme pour chercher un numéro, d’autres se promenant de long en’ large, en manière de désœuvrés, ne rôdaient sans doute dans ces environs que parce qu’ils —y avaient été appostés.

Après dix minutes d’attente, nous fûmes re==· joints par les camarades qui étaient allés chez Bras ; ils avaient retirés ’1 25 francs d’ohj ets qui valaient au moins six fois plus ; n’importe, on tenait les noyaux et on n’était pas mécontent \ d’avoir réalisé, tant on était pressé de jouir. Il nous restait les paquets que nous avions réservés pour la Pomme- Rouge. Parvemrs me