Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/152

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M. Legqix, il me reconnaît également ; en deux mots je lui explique ce dont il s’agit, je lui indique Yendroit où’ont été vendus les bas et la cravatte, et tandis qu’il se hâte d’aller saisir ces objets indispensables pour faire condamner Lapierre, je retourne auprès de ce dernier. Il n’était plus silencieux. « Le bandeau est tombé, me dit-il, je vois ce qu’il en est, c’est fait à la main.

— » C’est bien’ ! tu jpues ton rôle, mais moi je te parlerai plus franchement. Oui, c’est fait à la main, et situ veux que je te le dise, je crois que c’est toi qui nous a fait emballer. À — » Non, mon ami, ce n’est pas moi ; j’inggnore qui, mais je te soupçonne plus que qui que ce soit. » A ces mots, je me fâche, il s’emporte ; aux menaces succèdent les voies de fait, nous nous battons et l’on nous sépare. ’ Dès que nous ne sommes plus ensemble, je retrouve ma pièce de cent sous, et comme le cabaretier n’avait pas porté en compte le soufflet, qu’il avait reçu, elle me suffit non-seulement pour satisfaire à toutes ses réclamations, mais encore pour offrir à messieurs du corpsàde-garde, je ne dirai pas le coup de’l’étrier, mais cette petite goutte de.la délivrance que le péquin