Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/184

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intérêt les plaintes des compagnons sa ns ouvrage ; et semant le pois pour recueillir la fève, augu= rait-elle bien de l’avenir d’un individu, sous le semblant de l’amitié, elle lâchait le verrevde consolation, voire même la créature à crédit, si le désargenté batteur rle jïemme (désœnvré), était un remplaçant près de toucher son beurre, Travaillez, mes enfants, disait-elle aux ou vriers dans tous les genres ; avec moi, pour ’être bien venu, il faut que l’on travaille. » Elle ne faisait. pas la même recommandation I aux militaires, mais elle gagnait leuriaffection ’par ses sollicitudes sans fin, au sujet de l’appel · et du contre-a ppel.... Elle maudissait avec eux la salle de police, et pour achever ile leur plaire, en cas de rixe, elle n’envoyait chercher la garde qu’à la dernière extrémité. Elle détestait les colonels, les capitaines, les adjudants, les sous-lieu=· tenants, enfin toutes les épaulettes ; mais les galons, elle en raffolait ; et rien n’égalait sa ten- ’ u dresse pour les sous-officiers en général, notamment pour les —petits fourriers qui lui semblaient gentils ; elle était leur mère à tous. « Ah petit fourriers ai-je entendu souvent, quand vous reviendrez avec le sergent, amenez donc le ’ » major.