Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/249

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i DI VIDQQQ. 34.5

gagne donc le pont Notre-Dame, et le franchissant avec rapidité, j’arrive assez tôt sur le quai pour ne pas perdre sa tra’ceÀ... Parvenue dans - la rue Dauphine, elle entre effectivement au bureau des voitures de Corbeil ; mais, persuadé · que son départ n’est qu’une fable imaginée pour me tromper sur le but de son apparition mati—. nale, je me tapis dans une allée d’o1ije puis épier sa sortie. Tandis que je suis ainsi en vedette, ’ un iiacre vient à passer, je m’y installe, et je ’ ’promets au cocher un bon pour-boire, s’il suit adroitement une femme que je lui désignerai. Pour le moment, nous devions stationner : bien. tôt la diligence part, Sophie, n’y est pas, je l’aurais parié 5 mais quelques minutes après, elle se présente à la porte cochère examine avec soin de tous côtés, et prenant son essort, elle enfile la rueChristine. Elle entre successivement. dansplusîeurs maisons garnies, maisà son allure, il est aisé de reconnaître que l’occasion ne s’est E pas offerte ; d’ailleurs, elle persiste à explorer le même quartier., ., j’en tire la conséquence naturelle-qu’elle a manœuvré sans succès, et comme

" je suis persuadé que sa tournée n’est pas finie, je me garde bien de l’interrompre, Enfin, rue de la Harpe, elle entre dans l’allée d’une fruî~ n