Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/290

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ans KÉHOIDBI h po ur ving t-cinq mille francs de billets de bânqllê. » Perrin, était pourvu d’une telle dose de cue pid ité et d’avarice, que s’il était possesseur de. l’habit, ce mensonge, qui lui révélait une richesse sur laquelle il ne comptait pas, devait nécessairement faire sur lui une impression de joie qu’il ’ - ne serait pas le maître de dissimuler ; si l’habit lui avait passé par les mains, et que déjà il en ’eût disposé, c’était une impression contraire qui devait se manifester : j’avais prévu l’alternative. Les yeux de Perrin ne brillèrent pas tout —à coup, le sourire ne vint pas se placer sur ses q lèv res, mais en un instant son visage devint de W toutes les couleurs ; en vain s’efforçait-il de déguiser $011 trouble, le sentiment de la perte se ’ prononçait chez lui avec tant de violence qu’il se mit à frapper du pied et à s’arracher les cheveux : « Ah ! mon Dieu ! mon’Dieul s’écriat-il, ces choses-là ne sont faites que pour moi, faut-il que je sois malheureux - » Eh bien l qu’avez-vous donc ? est-ce ’ » que vous auriez acheté....P. - » Eh ! oui, jel’ai acheté, ça se demandet-il ? mais l’ai revendu. u - » Vous savez à qui ? ’ ’ s · ;— ;.. ’