Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/347

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un vnooç. is :

croie mortt Fontaine s’est long-temps débattu, maisà la fin il a succombé ; les assassins s’emparent alors-de-sa sacoche, et après l’avoir fouillé, , A ils s’éloignent, le laissant baigné dans son sang. Bientôt vient ’ à passer un voyageur, il entend I des, gémissements ; c’était Fontaine, que la frai— r cheur de l’air avait rappelé à· la vie. Le ·voya·=ge, ur’s’approche, s’empresse de lui prodiguer les prepzniers soins, etcourtuensuite demander du seçoursaux habitations les plus voisines : on fait avertir sur-le-champ les magistrats de Corbeil ; le procureur du’roi arrive SRI le lieu du meurtre, il interroge les personnes présentes et s’enquiert \ des moindres circonstances ;, vingt-huit’blessures plus ou moins profondes attestent combien les assassins avaient craint que leur victime ’ r n’échappât. Fontaine cependant peut encore prononcer quelques paroles ; mais il est trop faible pour donner tous les renseignements dont la justice peut avoir besoin. On le transporte à l’hôpital, et deux jours après, une amélioration notable dans sa situation donne l’espoir que l’ou parviendra à le sauver. ·· I

~ La levée du corps avait été faite avec la plus minutieuse exactitude ; on n’avait rien négligé de ce qui pouvait conduire à la. découverte des,