Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/350

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un jitoutns.

fût bien sur de ses réminiscences. ale me proposai néanmoins d’en faire mon profit ; mais avant tout, il convenait d’adopter pour mon exploration un point de départ plus positif. L’adresse tronquée était, · suivant moi, une énigme qu’il fallait d’abord deviner ; je me mis l’esprit à la torture., et sans beaucoup d’efforts, je ne tardai pas à me convaincre que, sauf le nom, sur lequel il ne - me restait plus que des doutes, . elle pouvait se rétablir ainsi : A nnsieur......... marchand de’vins, barrière Rochechouart, chaussée J e Clzgmmeourt. Il était donc évident que les as= sassins s’étaient trouvés en contact avec. un marchaud de vins de ce quartier, peut-être même ce marchand de vins était-il un des auteurs du crime ; Je dressai, mes batteries de manière à ’· savoir promptement la vérité, et avant la [in de la journée, je fus- persuadé que je ne me trompais pas en faisant- planer tous les soupçons sur e nommé Raoul. Cet individu ne m’était pas çonnu sous de très bons auspices : il passait R pour-un des contrebandiers les -plus intrépides I de la ligne, et le cabaret qu’il tenait était le rendez-vous d’une foule de mauvais sujets qui venaient y faire des orgies. Raoul avait en outre pour femme la sœur d’un forçat libéré, et ; j’étais