Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/418

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au I ninoxnns.

contre leur sein avec la même e’PFusion’de coeur que de véritables amis se retrouvent après une longue et douloureuse séparation. Une personne de ma con paissance, ’qui était présente à cette entrevue, eut une très grande frayeur en me voyant ainsi en quelque sorte à la discrétion de deux assassins. « Ne craignez rien, lui V » dis-je..·

— » Non, non, ne craignez rien, dit Raoul avec vivacité, nous, faire du mal à monsieur Jules ! il n’y a pas de risques.. · -«— » Monsieur Julesl proféra Court, c’est ça un homme ; nous n’avons que lui d’ami, et ce au qui m’en plaît, c’est qu’il ne nous a pas »· abandonnés. »

Comme j’allais me retirer, j’aperçus auprès d’eux deux petits livres dont l’un était entr’ou• vert(c’étaient des Pensées chrétiennes) : « II paraît, leur dis-je, que vous vous livrez à la lecture ; est-·ce— que vous. donneriez dans la dévotion, par hasard ? ·

— » Que voulez—vous ? me répondit Raoul, - » il est venu ici un ratichon (un ecclésiastique) pour nous reboneter (nous confesser,) ; c’est lui qui nous a laissé ça. Il y à tout de