Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/101

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\ un vinocq. se / galères, faute de preuves, elle fut acquittée ’: Henriette, ainsi se nommait cette femme, était liée avec Rosalie Dubust ; elle n’eût pas plutôt recouvré sa liberté, qu’elle se l’associa pour commettre des vols de chambres. Mais plusieurs déclarations faites à la police ne tardèrent pas À appeler son atten-tion sur les deux amies.-Henriette restait rue du Grand - Hurleur ; je reçus l’ordre de la surveiller ; je m’arrangeai d’abord de manière à la connaître, et un jour m’étant placé sur son passage, je l’accostai à sa sortie : · ’ Tiens, lui dis-je, vous voilà, ça ne peut pas mieux se rencontrer. j’allais justement chez vous. — » Mais je ne vous connais pas. — » Vous ne vous rappelez pas que je vous ai vue avec Charpentier, à l’I le d’Amour· ? — » (Test possible. — » Eh bien ! j’drrive de Brest, votre homme vous fait des compliments ; il aurait bien voulu venir vous rejoindre, mais le pauvre diable est aux suspects, et c’est plus que jamais »»î difficile de s’évader. · — » Ah ! mordié ; je vous remets bien ir prés sent ; je me souviens parfaitement que nous