Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/189

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d’aocuçillir tout le monde, est puis qu’est-ce que je demande ? une lettre, cela coûte si peu d’écrire une lettre l Non plutôt mourir que de m’adresse1· à ce méchant commissaire. Mourir l v V · c’est bien cruel à mon âge. Une fois je.m’en suis senti la force, je ne l’aurai plus. Je raconterai ’ tout’au curé, toutes mes— traverses, celles de · mes amis, Ã il saura tout depuis Peter jusqu’à Amen, et s’il a des entrailles, s’il est chrétien, il ne pourra s’empêeher de compatir. À ; · nos ’ maux, et de nous accorder’quelque secours.. Tout en s’abandonnant à ces réflexions, Àdèle arrive au presbytère, le concierge, près de qui elle s’informe si le. pasteur est visible, lui in- ’ dique au fond de la cour un pavillon. « Entrezïlà, lui dit-il, vous y trouverez M. l’abhé. n Adèle suit Pindication ; et après avoir inutilement frappé, elle pousse la porte, et pénètre dans une vaste salle, où sur- *un buffet étincelant d’or et de vermeil, Simt étalées toutes les délices du paradis terrestre. Des femmes s’agite-nt et circulent dans tous les sens s « Ca fera mieux } » comme ci ; ça fera mieux comme ça !-Le coup d’<eil est charmant l — Cette crème est délicieuse I — » Que dites-·vous de mon buisson de meringues » ? Toutes ces femmes sontlsi affai-Q I