Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/287

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Q l’un 1-noce. ’in.

Lr. coumsssnus. » Mademoiselle /est sujette à caution. Je vous lavrecommande. » s Devant le tribunal Adèle confesse tous ses ’ crimes ; mais, pour atténuer ses torts, elle joi-. ’ gnit à ses aveux le récit de ses tribulations. Les jurés en gémirent ; leur déclaration n’en ( motiva pas moins une condamnation à perpétuité : c’était la première fois gu’une si terrible sentence était portée contre une femme. ’ Quand on se présenta pour lui raser la tête et · lui passer le saraut gris, Adèle versa un torrent de larmes. « Avoir tout fait pour être honnête 0111 A pour mourir, et être jetée vivante dans mon. · tombeau... Ces portes de Saint-Lazare, que j’ai vues se fermer sur moi, elles ne s’ouvri·« ront plus, Jamaisl jamaisl perpétuité ! perpési tuité ! » répétait-elle sans cesse du son de voix le plus déchirant, et ces plaintes entrecoupées par des sanglots, ces plaintes n’ont pas cessé.... Adèle souffre encore. ’