Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/310

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d’or il substituait un groupe tout pareil ; male heureusement c’était du cuivre. Si lp fripon n’eùt pas acheté, on aurait soupçonné la fraude, mais il ne marchandait pas, · et payait bien, le cuivre était placé à l’étal auge jusqu’à la venue ’d’un meilleur chaland. ’

Le nommé Florentin était chez un joaillier marchander des brillants sur papier ; un homme · se présente à la porte en demandant Yaumône ; Florentin tire une pièce de monnaie de sa bourse et la lui donne ; la pièce tombe, le mendiant se baisse, la ramasse et se retire. Cette circonstance est à peine remarquée. Le marché conclu, Florentin compte 400 francs, et se I fait délivrer une facture. Tout est terminé ; mais au moment de serrer ses paquets, le joaillier \ reconnaît qu’il lui en manque un de la valeur — de 5 à 6,000 francs ; on cherche ; le paquet ne se trouve Pas ; Florentin dit qu’il ne veut pas sortir sans qu’on l’ait fouillé. Pour ne pas le désobliger, on le fouille, il n’a sur lui que Yacquisition qu’il vient de faire, il est porteur a d’excellents papiers, enfin tout prouve que Florentin est un monsieur comme il faut. On le laisse aller : où va-t-il ? rejoindre le mendiant, ’le nommé Tormel, dit Franz, son af=· P.