Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/324

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

I

un nfmornns ’

font périr les vaches en’les piquant au cœuravec une aiguille longue et très mince, de façon que le À · ’

sang s’extravasant mtérieurement, on peut croire · que Panimàl est mort de maladie ; ils asphyxient la volaille avec du soufre ; ils savent qu’en suite o n leur abandonnera les cadavres ; et tandis qu’on imagine qu’ils ont du goût pour la charogne ; ils font grande chère et mangent de la viande dé= licieuse ; quelquefois, quand ils- ont besoin de I, — jambons, ils prennent un hareng salé et le font flairer à un cochon qui, alléché par cette odeur, les suivrait à la piste jusqu’au bout du monde. Je ne m’étendrai pas davantage sur les mœurs des Bohémiens, me bornant à renvoyer le lecteur curieux de faire plus ample connaissance avec ces nomades, àl’i’n téressante histoire publiée en Allemagne par le savant Grellmann ; 1 c’est là que l’on peut se faire une idée exacte de ce peuple ; dont les individus ont été mis en scène avec si peu de vérité par le premier romancier de notre époque.

—’

¤ Histoire des Bohdmiens, ou Tableau des mœurs, usages et cou- · tumes de ce peuple nomade, suivie de recherches historiques sur leur origine, leur langage et leur première apparition en Europe ; par ’ H. M. G. Grellmaun ; trad. de Pallemand sur la 2° édition.-, in-8°. Paris, Chaumenot, libraire, au Palais-Royal.