Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/335

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vre, en tire une pièce, et demande un billet. Au même instant la personne volée lui dit : « Mais monsieur, vous avez pris ma bourse, rendezla moi. — Troun dé Dious, répond Molin, en — ». jouant li étonnement, en êtes-vous bien sur ? 5 ia. Puislaconsidérant avec attention, bagasse !’ j’ai’cru que c’était la mienne. Ah monsieur, je vous demande bien pardon. » En même. temps il rend la bourse, et tous les assistants sont persuadés qu’il s’est° involontairement trompé. Voilà du toupet, ou’je ne m’y connais pas. A l’époquo du grand brouillard} Molin et le I nommé Dorlé s’étaient postés aux environs de ’ la place des Italiens : un vieillard vient à passer, Dorlé lui vole- sa montre et la remet à Molin ; l’obscurité était si grande, qu’on ne pouvait distinguer si c’était une répétition ; pour s’en assu-rer, Molin pousse la queue, le marteau frappe incontinent sur le timbre, et au son qu’il produit, le vieillard de reconnaître son bijou, et de s’écrier : u Ma montre l ma montre l rendez moi ma montre-, je vous en prie ; elle vient de mon grand-père, c’est un cadeau de famille ; » et tout en proférant ses.lamenta- a g tionso il tâche de se diriger sur le son, afin de ressaisir son objet ; sans s’en douter, il arrive