Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/390

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à duper. Pour se préserver de ln’subtilité de ces fripons, il suffit de ne jamais (entretenir de ses affaires avec des inconnus-, de ne point parler devant eux de Yangent que l’on’a, et*sur•· tout de s’abstenir’d’acheuer au prix de trente francs, les pièces.d’or qui en valent quarante ; chacun son métier ’

Le fameux Sablin et- Germain., dit le Père la Tuile, étaient deux grèce : des plus hdnoits. Un ’ jour ils venaient d’escroquer trois mille binq r. cents frans à un provincial. Germain, en présence de qui celui-ci siétait vanté de ses exploits comme chasseur, jouait le rôle’du conseiller-. · Ma foi, monsieur, dit-il au provincial en lui remettant l’étui, vous faites une bonne af~’u »’faire, vous pourrez’passer l’hiver gaîment · n ·e-t’aller à la’chasse. » L’étui ne contenait. en effet que du petit plomb. Ce propos  ; que je tiens du plaignant et des deux Iilous, était, il ’faut en convenir, d’une rare impudence. 1