Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/405

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— profonde ; elles portent des chapelets, des scapulaires, des crucifix, etc. ; elles assistent ré·= régulièrement aux offices, et ne se font pas faute d’approcher de la sainte table.

t Les hommes portent habituellement une blouse ou un sarrau bleu, destiné à garantir lieurs · habits des taches de sang : un meurtre commis, ’ ’ils anéantissent la blouse, l’enterrent, la brûlent ou la lavent, suivant qu’ils ont plus ou moins de. temps devant eux. Un bâton, avec une sortede I fouet à la poignée, un chapeau couvert d’un ’ ’ taffetas gomme, sous lequel est un mouchoir rouge, ou bleu enveloppant la tête, complètent la tenue de ces misérables, qui excellent à pré-parer les circonstances dont au’besoin ils pourront se servir pour faire constater un alibi : c’est notamment dans ce but qu’ils font viser leurs passeports dansvtoutes les communes où ils passent. c’I

Fort heureusement pour la —soeiété·, · les escarpes sont aujourd’hui peu nombreux 5 ex=cepté dans quelques-un s de nos départements méridionaux ? cependant je ne crainslpas d’affirmer qu’on ne parviendra pas à extirper l’en= geance des assassins tant que la France sera parcourue dans toutes les directions par des