Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/91

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vous des frais considérables. S’il y a des secrets dans vos secrétaires, dans vos armoires, ouvrez-les, autrement vous vous exposerez aux ravages du Monseigneu1·, de la terrible pùwe, à laquelle aucune combinaison de serrure ne résiste. Ouvrez, ouvrez, mais cachez, c’est lâ le grand point pour ne pas être volé. Les maisons à portiers seraient complètement à l’abri de l’espèce de vol que je signale, si les portiers étaient plus occupés de remplir leurs devoirs, que de faire des commérages sur les gens qui les paient ; mais les portiers sont une terrible engeance : d’abord ils sont pourvus de ’ toutes les curiosités inutiles, et même dangereuses ; trompettes de toutes les médisa nces et de toutes les calomnies, cônjectureurs à l’excës, s rapporteurs et bavards, ils ne s’inquiètent que des circonstances vraies ou fausses, qui peuvent tourner au profit de leur manie de dénigrer. Aussi, quand on a besoin de tromper leur vigilance, est-il très facile de les distraire ou de les éloigner de leur loge, Tai souvent songé au moyen de rendre les portiers exclusivement attentifs à ce qui les regarde ; ce moyen, je crois l’avoir trouvé : ce serait d’abord de les rétribuer plus largement qu’ils ne le sont. ensuite d’exig 6.