Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/93

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et après les joies de la journée, c’est à la maison que l’attend le bouquet véritable. La seconde variété de cambrioleurs est celle des caroubleurs : ceux-ci ne s’aventurent pas ; comme ils ont des intelligences avec les domesn tiques, avec les frotteurs, cardeurs et cardeuses de- matelas, peintres, colleurs de papiers, tapissiers, ils connaissent parfaitement les en-. droits qui peuvent leur offrir des ressources, aussi vont-ils droit au but. Munis qu’ils sont des renseignements les plus précis, et des indications les plus exactes, ils ne se trompent ia-·’ mais.’ La plupart du temps ils se servent de fausses clés q-u’ils fabriquent sur les empreintes qui leur sont données par les indicateurs, leurs complices. ’

La · troisième variété’est celle des IlOll-I’I°ll9=• seurs, qufe-l’on a· appelés ainsi parce q’u’ils nour= rzissent des · qfzires ; nourrir une afiàire, c’est l’avoir en perspective, en attendant le moment propice pour l’exécution. Lesnourrisseurs préméditent leurs coups de longue main, — et ne se · hasardent ps à cueillir la poire avant qu’elle ne soit mûre. Quand ils ont une affaire en vue, — qu’ils l’aient eux-mêmes découverte ou qu’on la leur ait donnée, ils n’agissent qu’avec la certi-