Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/95

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les soupçons. Ils sont d’une obligeance et d’une politesse rares, ils ne prennent rien zi crédit, le terme est page rubis sur l’ongle 5 s’il se Fait tlu bruit, ce Il’E’: iÉ, ji1l1’I£llS chez eux, ils rentrent et se cou client ile lionne heure : leur conduite est iles plus régulières ; en besoin même, et presque toujours, ils affichent de la dévotion ; la mère et les enliints, siil 3* en :1, vont à le messe ; par tout pays la dévotion est un masque, mais â Paris plus qu’ailleurs, elle cache trop souvent de nmuveis desscins.

Plusieurs mois s’écoulent, enfin vient le moment ; ou la réputation est établie, le nourrisseur ai ou le loisir ilo prendre ses mesures ; il opère, et tout pour un jour on apprend qu’uu des locataires, si ce n’est le propriétaire lui-même, s été dépossède de ses effets les plus précieux. La rumeur est grasses ; chacun s’in(ligue, chacun s’étouno, il lient que le voleur connaisse les êtres ; le cambrioleur est le premier à le dire. Comme il ll,1’1 pas manqué de faire disparaître les objets volés, et qu’il est bien sur qu’on ne les trouvera pas, il conseille, il provoque une perquisition générale. Au prochain terme ilidêménage, et l’on en est fâche, cietait un si brave homme !