CHAPITRE VII.
I.
Geoffroy Saint-Hilaire était à peine remonté dans sa chaire du Muséum, qu’il se voyait appelé à en occuper une autre dans l’Université. La Faculté des sciences de Paris venait d’être créée, et le célèbre décret de 1808, prescrivant un cumul que la législation ultérieure n’a fait du moins qu’autoriser, voulait que l’un des deux zoologistes, déjà professeurs au Muséum, devînt aussi le titulaire de la nouvelle chaire de zoologie.
On l’offrit d’abord à Geoffroy Saint-Hilaire. Sa nomination serait, on le lui fit savoir, un témoignage de la satisfaction du Gouvernement, pour sa généreuse conduite en Portugal. Nulles fonctions ne pouvaient mieux lui convenir : il devait y trouver à satisfaire également et ses goûts d’étude, et la seule ambition qu’il eût, celle d’être utile à la science. Pour la seconde fois, en 1809 comme en 1793, une place qu’il eût enviée, s’offrait donc à lui ; pour la seconde fois il voulut la refuser. Ce qu’il avait