Page:Vie, travaux et doctrine scientifique d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire.djvu/206

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
196
CHAPITRE VII.

divers Mémoires. L’auteur y invoque, à l’appui de ses vues sur la formation de la vallée du Nil, diverses considérations sur la constitution géologique du pays et l’analogie de sa Faune avec la Faune barbaresque.

En même temps qu’il prenait une part active à la publication du grand ouvrage sur l’Égypte, il enrichissait les Annales du Muséum de monographies, non moins pleines de résultats nouveaux. Les plus importantes sont celles où il traite, en 1809, des Trionyx ; en 1810, de la famille des Chauves-souris frugivores ; de 1810 à 1813, des Chauves-souris insectivores à feuilles nasales ; en 1811, des Musaraignes et des Desmans ; en 1812, de l’ordre entier des Primates ou Quadrumanes, dont il donne un tableau méthodique, également remarquable par le grand nombre des espèces nouvelles qui y sont décrites, par la netteté des divisions auxquelles sont rapportés les genres, par la précision des caractéristiques des groupes de tous les degrés, et par leur rigueur, sans égale, nous ne craignons pas de le dire, parmi les travaux antérieurs ou contemporains.

Est-il besoin de dire que, dans tous ces Mémoires, Geoffroy Saint-Hilaire se retrouve avec les qualités propres à son esprit et à sa méthode, avec ses ten-

    est d’une date postérieure, de même que les Suites aux Mémoires de Geoffroy Saint-Hilaire, rédigées, avec le précieux secours de ses notes, par l’auteur de ce livre.