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MÉMOIRES ZOOLOGIQUES ET ARCHÉOLOGIQUES.

Examen des animaux vertébrés, momifiés et développés de leurs langes (faisant partie de la collection de M. Passalacqua).

Catalogue raisonné et historique des Antiquités découvertes en Égypte par M. Passalacqua, de Trieste, in-8o, Paris 1826, p. 229 à 236.

Cette collection qui a été quelque temps à Paris, et qui appartient aujourd’hui au gouvernement prussien, renfermait un grand nombre de momies de Chat, de diverses Musaraignes, de Hobereau, d’Épervier, d’Autour, d’une espèce de Pygargue (Falco hypogeolis, Geoff. S. Hil.), d’Ascalaphie, d’Hirondelle, d’Ibis sacré (oiseau sur lequel l’auteur présente quelques considérations), de Crocodile, de quelques Batraciens et de Binny. Il existait aussi dans la collection de M. Passalacqua une prétendue momie de Singe : Geoffroy Saint-Hilaire a reconnu dans celle-ci un monstre humain. Voyez p. 463.

De l’état de l’histoire naturelle chez les Égyptiens, principalement en ce qui concerne le Crocodile.

Mémoire lu à la séance publique de l’Institut le 24 avril 1828. Imprimé dans le Recueil des lectures faites à cette séance, in-4o ; réimprimé, Rev. encycl., XXXVIII, 289 ; 1828.

Résumé des recherches de l’auteur sur le Crocodile et le Trochilus d’Hérodote.

Essai pour servir à la détermination de quelques animaux sculptés dans l’ancienne Grèce, et introduits dans un monument historique enfoui durant les désastres du troisième siècle.

Nouvelles Annales du Muséum d’histoire naturelle, I, 23 ; et, avec quelques changements, Expédition scientifique de Morée, III, 28 ; 1832.

Ce Mémoire est relatif à quelques fragments, transportés à Paris en 1830, du fameux temple de Jupiter, à Olympie. Geoffroy Saint-Hilaire détermine les animaux, figurés par le sculpteur Alcamène, élève de Phidias, sur un bas-relief représentant les douze travaux d’Hercule. Le taureau de Gnosse parait avoir eu pour modèle un Aurochs, et le Lion de Némée, le Lion asiatique. Quant au Sanglier d’Érymanthe, il a des formes différentes de celles de toutes les espèces connues soit de Sangliers proprement dits, soit de Phacochères ; ce qui a conduit Geoffroy Saint-Hilaire à soupçonner l’existence d’une espèce ou encore ignorée ou peut-être détruite.

Naissance et première éducation des Cétacés d’après les anciens.

Le Navigateur, revue maritime, 2me et 3me livraisons ; 1834.