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MÉMOIRES TÉRATOLOGIQUES.

L’auteur, modifiant ou du moins restreignant ses premières opinions sur les causes des Monstruosités, établit qu’un certain nombre de Monstruosités unitaires résultent d’une violence exercée sur la mère par elle-même ou par d’autres. Les premiers résultats de ce Mémoire ont été depuis complétés, confirmés et amenés à un degré inespéré de précision. Voy. plus bas.

Note sur quelques conditions générales de l’Acéphalie complète.

Rev. médic., ann. 1826, III, 36.

L’auteur traite, dans ce Mémoire, des circonstances de la naissance des Acéphaliens, et fait voir, par l’analyse des nombreuses observations antérieurement publiées, que ces Monstres sont très-généralement jumeaux.

Notice sur une Monstruosité.

Lue à l’Académie de médecine le 14 novembre 1826.

Cette notice, dans laquelle a été établi le genre Agène ou Agénosome, est restée inédite, mais plusieurs journaux, notamment les Archives générales de médecine, t. XII, p. 632, en ont donné des extraits étendus.

Rapport sur plusieurs Monstruosités anencéphaliques.

Rev. médic., ann. 1827, I, 269. Traduit, Archiv für Anat. und Physiol. de Meckel, ann. 1827, 323.

C’est un rapport sur trois Dérencéphales décrits par M. Vincent Portal.

Remarques au sujet d’un Mémoire de M. V. Portal.

Ann. des sc. nat., XIII, 246 ; 1828.

C’est une addition au rapport précédent. L’auteur fait connaître de nouveaux Dérencéphales.

Remarques sur le fœtus monstrueux de Charolles.

Journ. complém. des sc. méd., XXIX, 327 ; 1828.

C’est un Podencéphale qui est décrit dans le même volume, p. 252. par M. le docteur Pézerat.

Sur un nouveau produit de l’espèce humaine, frappé de Monstruosité à quatre mois et demi de vie intra-utérine.

Extraits, Rev. médic., ann. 1829, II, 133 ; Bull. des sc. médic., XVIII, 168, et Arch. gén. de méd., XX, 460 ; 1829.

Établissement du genre Nosencéphale, voisin des Thlipsencéphales, et dont la production résulte de même d’une cause traumatique. Dans le cas qui fait le sujet de ce Mémoire, la nature de la cause, et même aussi l’époque à laquelle elle avait agi, furent déterminées par Geoffroy Saint-Hilaire, malgré les dénégations formelles de la mère qui voulait