Page:Vielé-Griffin - L’Amour sacré, 1903.djvu/56

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Tu m’as conté cela comme on conte une fête,
Mais penses-tu que je sois fou ?
Puis-je louer son Christ qu’elle soit morte ainsi ?
Pour prier son doux Jésus sans merci
Je ne suis pas encore de ceux que vous êtes ;
Mais souffrez que je sois chrétien aussi,
Car, je l’ai gravement aimée,
De jour en jour et d’heure en heure,
Je la prie et je l’aime sans blasphémer,
Je la prie et je pleure.