Page:Vielé-Griffin - L’Amour sacré, 1903.djvu/89

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Bois vite !…

Voici Velagio ! ah ! dites,
Dites-lui donc N
Que Claudia s’attriste si tu la quittes
Et que l’on doit pleurer
— Comme un églantier s’égoutte —
Si /’ariettine se pose et bat de l’aile
A la pointe tremblée des archets frêles ;
La voici qui s’essore, écoute :
Les cordes rient…

PELAGIO

Ah ! je t’en prie,
Laissons-les pleurer ; c’est à nous de rire Sais-tu la nouvelle ?

GIOVANNI

Quoi ? du neuf ?

PELAGIO

Le vieux Celio que j’ai fait veuf
A pris le froc m’abandonnant la jupe.

GIOVANNI

C’est toi, désormais, que l’on fera dupe.