Avant de retourner à son presbytère, le curé dit à Mme de Fayan :
— Il faut trouver un état civil à l’enfant ; je vais chercher. Continuez la même ligne de conduite ; et surtout ne vous abandonnez pas au désespoir.
L’abbé Dablin passa la nuit à lire et à méditer le Code dans tous les articles qui concernent les actes de l’état civil, leur omission, leur suppression, leur falsification, leur rétablissement ; puis, ceux qui prescrivent les formalités à remplir pour la reconnaissance des enfants naturels ; enfin, tout ce qui pouvait l’éclairer et lui fournir des expédients.
Le lendemain, — c’était le dimanche au soir, — après avoir prié un de ses confrères de desservir sa paroisse pendant quarante-huit heures, il partit pour Clermont. Le lundi matin, il se fit annoncer à l’évêché.