Page:Vignon - Un drame en province - La Statue d Apollon.djvu/171

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votre petit va bien, ayant eu hier sa dernière dent. Par ainsi, envoyez-moi de l’argent pour lui acheter des robes d’été, celles de l’année dernière étant usées.

» Bien votre servante,
» Femme Landry.

» À Gensonné, — Yonne. »


XLV

Ce fut au tour de l’abbé Dablin de se sentir pris de terreur, quand, il vit que la marquise pâlissait et que ses doigts tremblaient en tenant la lettre.

— Vous n’étiez pas, sans doute, au courant de ce passé ? demanda le marquis.

— Mon ami, balbutia la marquise, j’ai cru que le repentir méritait la pitié… l’oubli…

— Ah ! madame… sans doute… mais pas la récompense !… — Clotilde, ma chère, veux-tu aller prendre sur mon bureau mon buvard et mon encrier ? je veux écrire un billet. — La charité, quelquefois,