Page:Vigny - Poèmes antiques et modernes, éd. Estève, 1914.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
vi
introduction


Éloa. — 1° Un manuscrit complet du 1er chant, dont les variantes m’ont été communiquées par M. Baldensperger. — (M).

2° Un manuscrit autographe du 2e chant, gracieusement mis à ma disposition par Madame la Comtesse de Béarn, sur la bienveillante recommandation de M. Henri de Régnier, de l’Académie Française[1]. Il comprend 18 pages in-4o, numérotées de 24 à 41, et porte les traces d’au moins deux révisions postérieures à la rédaction primitive. Il fournit du texte jusqu’à trois, et même quatre états successifs. — (M).

3° Un manuscrit partiel du même chant, v. 1-14 (Bibliothèque municipale de Nantes, Ms., n° 1756, Album de Boulay-Paty, t. II, p. 70). Il est intitulé Èloa, signé : Alfred de Vigny, et daté de juillet 1835. M. Jean Giraud a bien voulu le collationner. Il ne présente que des variantes insignifiantes de ponctuation. Je n’ai pas eu à en faire usage.

4° Un manuscrit complet du 3e chant, complément des manuscrits complets du 1er et du 2e chants. Les variantes m’en ont été communiquées par M. Baldensperger. — (M1).

5° Un manuscrit du même chant, v. 18-24 et 33-36, dont la description a été donnée par M. Fernand Gregh dans la revue les Lettres, n° du 6 juin 1906, p. 284-285. C’est une première ébauche, et parfois très lointaine, du texte actuel. — (M2).

6° Un autre manuscrit partiel du même chant, contenant quelques ébauches en prose et en vers d’une rédaction intermédiaire entre M1 et M2. Ces fragments m’ont été communiqués par M. Baldensperger. — (M3).

7° Un autre manuscrit partiel du même chant, v. 93-108 (Bibliothèque Nationale, Ms., N. A. F. 5371, fo 84). Ces seize vers, intitulés : Éloa, signés : Alfred de Vigny, et datés : av. 1834, sont écrits sur un feuillet de vélin, du format italien, manifestement arraché à un album. Ils n’ont fourni aucune variante.

  1. M. Henri de Régnier avait signalé l’existence de ce manuscrit et son importance pour l’étude du poème d’A. de Vigny dans un pénétrant article, intitulé Variantes, publié dans le Journal des Débats du 12 septembre 1911.