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Page:Villedieu - Mémoires de la vie de Henriette Sylvie de Molière, 1672.pdf/65

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Sylvie de Moliere

Syluit de Moliere. 6r les, mains de deux tantes. Fou- quet, dis-je, qui luy avoit trou- vé des charmes, eftoit entré fort avant avec elle dans la haïne de cette tyrannie, avoit promis de la fervir, &l’Amour faifant d’heure en heure des progrez d’autant plus confiderables en ces deux Armans, qu’une grille s’oppofoit à luy, Bi- rague foufant encore le feu ; car, cette partie ne fe faifoit pas à fon infceu ; ce Gentil-homme s’eftoit enfin refolu à enlever la Dame. Les mefures eftoient prifes, là clef du jardin, attrapée & contre. faite, & une Tourierc de l’intel. ligence ; car rien. n’eft impoñfible à l’Amour qui veut forur d’un Convent, & qui efpere fe relever du Vœu de Clofture. La Reli. gieufe me découvrit le foir tout. fon fecret, & me demanda fi je voulois par mefme moyen que Fouquet m’enlevât à ceux qui

me perfecutoient, D’abord la pro-

pof-