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Page:Villedieu - Mémoires de la vie de Henriette Sylvie de Molière, 1672.pdf/73

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Sylvie de Moliere

Sylvie de Molirre. 6) “On n’a point crû qué cesdeux Gentils5hommes y euflent efté auf fages que des Capucins, &c on a mieux aimé fe perfuader qu’ils “avoient ufé des biens que la fortu- ’ ne fembloit leur prefenter ; mais je leur rendray certe juftice, que jamais hommes n’eurent plus de refpeét ny plus de modeftie ; qu’en Peftat où je me voyois, & crainti- ve comme j’eftois alérs, je n’en attendois pas tans, &t : que ce fut en quoy je commençay à eftimer le Marquis de Birague, plus que je n’avois fait ; On nous rendra juftice à nous-mefmes fi lon veut.. Nous ne demeurafmes pour- tant guere dans cette maifon ; car le Roy obtint peu de jours aprés -tour.ce qu’il voulut ; & ayant fait mettre un nombre de pionniers pour. démolir la Citadelle d’Oran- ge, vint traverfer tout un cofté du bas Languedoc pour s’ache- . miner