Page:Villiers de L'Isle-Adam - Tribulat Bonhomet, 1908.djvu/120

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Ensuite elle s’aventura dans la littérature : là, j’étais mieux sur mon terrain.

Aux îles Chinchas, — (si justement estimées pour leur engrais fameux), — pendant une maladie qu’il est inutile de nommer, j’avais pris quelques tomes pour combattre les ennuis nocturnes.

C’étaient deux ou trois ouvrages d’un écrivain prodigieux et qui avait gagné déjà son pesant d’or avec ses livres : — ce qui est, pour moi, comme pour les gens incapables de se repaître de mots, la meilleure des recommandations.

C’est la plume, à coup sûr, la plus féconde de notre beau pays, et, dans les cinq parties du monde, les notabilités des deux sexes se disputent ses produits, quels qu’ils soient.

J’ai oublié son nom : mais le genre de son talent (auquel s’efforcent en vain d’atteindre tous ses confrères), consiste à gazer, adroi-