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céleri-rave.

Manchester red C. (syn. Laing’s Mammoth C, Sulham prize pink C., Giant red C.). Plante extrêmement vigoureuse, de près de 1 mètre de hauteur.

Céleri à couper.
réd. au sixième.


CÉLERI A COUPER.


Synonyme : C. petit, C. creux, G. fin de Hollande.

Noms étrangers : all. Schniit-Sellerie. flam. Snijselderij. esp. Apio de cortar, A. pequeno.


Variété peu améliorée, se rapprochant très probablement du céleri à l’état sauvage. Plante rustique ; feuillage abondant, dressé ; côtes creuses, assez fines, tendres et cassantes ; drageons très abondants. Le C. à couper se cultive pour son feuillage, qu’on emploie dans les potages ou comme assaisonnement. Il repousse après avoir été coupé.


Céleri-rave.


Noms étrangers : angl. Celeriac, Turnip-rooted celery. all. Knoll-Sellerie. flam. et holl. Knoll-Selderij. dan. Knold-Selleri. ital. Sedano-rapa. esp. Apio-nabo, Apio-rabano.


Dans cette classe de céleris, c’est la racine qui a été développée par la culture, et non pas les pétioles des feuilles, lesquels restent creux, d’une grosseur médiocre et d’une saveur amère, qui les rend impropres à la consommation ; par contre, la racine, qui même dans le céleri sauvage forme, avant de se diviser en une infinité de radicelles, un empâtement d’un certain volume, a été amenée par la culture à égaler facilement la grosseur du poing et à atteindre souvent un volume double.

Le céleri-rave est un excellent légume dont la culture, d’introduction relativement récente, n’est pas encore assez générale ; il se conserve parfaitement et constitue pour l’hiver une ressource très appréciable.

Culture. — Le céleri-rave se cultive à peu de chose près de même que le céleri à côtes ; il demande comme lui une bonne terre, fraîche, riche, bien ameublie et bien fumée. On le sème d’ordinaire au mois de mars en pépinière, et on le met en place en mai. La plante ne demande plus alors jusqu’au, mois d’octobre, où elle est bonne à récolter, que des arrosages abondants et de fréquents binages. Les maraîchers des environs de Paris sont dans l’usage de couper à la bêche, pendant le cours de la végétation, les racines qui se développent tout autour de la souche du céleri-rave ; ils pensent, peut-être à tort, accroître par là le volume de la racine principale.