Indigène. — Annuelle. — Feuilles toutes radicales, nombreuses, longues, étroites, profondément dentées ou lobées, munies de poils longs et rares ; leur
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| Corne-de-cerf. réd. au huitième ; feuilles séparées, de demi-grandeur naturelle. |
réunion forme une rosette très fournie, appliquée sur le sol. Tiges nues, supportant chacune un épi de fleurs jaunâtres insignifiantes, auxquelles succèdent de petites capsules membraneuses remplies de graines très petites, ovoïdes, amincies sur les bords, de couleur brun clair ; un gramme contient environ 4000 graines et le litre pèse 740 grammes ; la durée germinative est de quatre ans.
Culture. — Le plantain corne-de-cerf se sème en place au printemps ou à l’automne ; dans tous les cas, on le détruit à la fin de l’été. Il ne réclame d’autres soins que les sarclages nécessaires pour empêcher les mauvaises herbes de l’envahir, et de copieux arrosements, sans lesquels les feuilles deviendraient bientôt dures et coriaces. Cette plante produit abondamment : aussi n’en fait-on d’ordinaire que des semis assez restreints.
Usage. — On emploie les jeunes feuilles comme fourniture de salade,
CORNICHON. — Voy. Concombre à cornichons.
Les courges sont un des légumes le plus anciennement et le plus généralement cultivés. Les variétés presque innombrables qui se rencontrent dans nos cultures ont été jugées depuis fort longtemps ne pouvoir provenir d’un seul type primitif ; néanmoins c’est à M. Charles Naudin que revient l’honneur
