à celui de la moutarde. Feuilles radicales pétiolées, ovales-oblongues, de 0m,40 de long sur et 0m,12 à 0m,15 de large, dentées, d’un vert franc, luisant. Les premières feuilles, qui paraissent à la fin de l’hiver, sont réduites aux nervures et ressemblent à un petit peigne ; à mesure que la saison s’avance, le
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| Raifort sauvage. Racines réd. au cinquième. |
Culture. — Le R. sauvage se plaît surtout dans une bonne terre profonde et fraîche. On le multiplie à la sortie de l’hiver par tronçons de racines que l’on plante en rangs espacés de 0m,50 à 0m,60, et à 0m,25 environ l’un de l’autre sur les rangs. La terre doit être très profondément défoncée et fumée avant la plantation ; plus la préparation du sol aura été parfaite, plus la production et la qualité des racines seront satisfaisantes. On peut dès le premier automne arracher le raifort qui a été planté au printemps ; cependant le produit serait beaucoup plus considérable si on le laissait en place un an de plus. Il est bon de refaire tous les ans au moins une portion de plantation ; mais dans beaucoup de jardins on ne s’occupe jamais du raifort, si ce n’est pour récolter chaque année une partie des racines : celles qu’on laisse en place suffisent à entretenir la plantation, qui peut durer indéfiniment, mais qui donne de moins bons résultats que là où elle est soignée.
Usage. — La racine râpée s’emploie comme condiment, à la manière de la moutarde.
Indigène. — Bisannuelle. — Racine blanche, fusiforme, à chair blanche très ferme, mais croquante, renflée sur une longueur de 0m,05 à 0m,06, avec un diamètre de 0m,01 environ. Feuilles sessiles, assez nombreuses, longuement ovales-spatulées, rétrécies à la base, ressemblant un peu à celles de la mâche commune, mais plus minces et d’un vert moins foncé. Tiges florales minces, dures, un peu anguleuses, garnies de quelques feuilles linéaires, parfois ramifiées, portant de longs épis de fleurs lilas, portant de longs épis de fleurs lilas, en clochettes, à cinq
